(Lausanne, 1841 – Bucarest, 1871)
L. 1 : Ingénieur et photographe, d’origine russe.
L.2 : Fils du prince Basile de Rumine, qui séjourne à plusieurs reprises en Suisse pour des problèmes de santé, le futur ingénieur fait ses études à Lausanne ; il obtient la nationalité suisse en 1862.
Amateur fortuné, membre de la Société française de photographie (1858), il entreprend un voyage au Proche-Orient : Italie, Malte, Grèce et Turquie, entre octobre 1858 et juillet 1859, accompagnant le grand-duc Constantin Nikolaïevitch, second fils de Nicolas Ier, et sa suite, dans sa croisière en Méditerranée. Grand-amiral de la flotte, esprit progressiste et réformateur, mécène de la Société russe de géographie qu’il présidera jusqu’à sa disparition en 1892, le grand-duc, le charge de « reproduire par la photographie les sites et les monuments les plus remarquables qu’il a rencontrés ».
L. 10 : Etabli à Paris, (supprimer « par la suite »), Gabriel de Rumine y dirige la Gazette du Nord (1859-1860), institution russophile, et possède un atelier photographique 10 rue Villedo, qu’il met au service de son entreprise de presse (offrant un album de 10 photographies pour tout abonnement à la publication). Après un voyage en Amérique (1867), le photographe partage par la suite sa vie entre Paris et Lausanne. Il décède en Roumanie de fièvre typhoïde, à l’âge de 30 ans, au cours d’un dernier voyage à Constantinople. Le « Palais de Rumine », à Lausanne, dont la construction sera financée par un legs important qu’il fera à la ville, deviendra le siège de l’université.