1ère ligne, ajouter (gras) : (Grenoble, 1809 - Floirac, Gironde, 1900)
2e ligne, ajouter (gras) : Aventurier, interprète puis ambassadeur de France dans divers pays arabes puis au Japon.
4e paragraphe, ajouter avant le dernier paragraphe : Ce que l’on sait de cette dernière période devrait conduire à remettre en perspective le personnage. Deuxième représentant de la France au Japon, il prend ses fonctions dans un contexte politique profondément conflictuel entre l’empereur et le gouvernement shôgunal. Léon Roches va très habilement engager la France dans une politique de soutien ce dernier, avec pour objectif de contrer l’écrasante domination des Britanniques. Son projet est efficacement servi par Mermet de Cachon, un prêtre en rupture de la Société des missions étrangères* qu’il nomme dès son installation interprète de la légation. Dans la ligne de ce qu’il avait fait en Algérie, il parvient, grâce aux liens qu’il noue avec plusieurs officiers du gouvernement, à jouer un rôle de conseiller auprès d’un gouvernement qu’il parvient à tourner vers la France. De son action résultent plusieurs décisions politico-militaires des accords avantageux pour la France, mais également pour l’action réformatrice qui s’engage – au croisement des deux, l’ouverture d’un collège franco-japonais à Yokohama. Après le renversement du régime shôgunal, il quitte le Japon en1868, alors qu’il vient d’être élevé au rang de ministre plénipotentiaire. Il reste une figure marquante de cette période et, avec Paul Claudel*, l’ambassadeur français dont le souvenir reste le plus vivace au Japon.
Signature, ajouter (gras) : Patrick Beillevaire et François Pouillon